Bonne nouvelle : les enseignants du fondamental estiment qu’il est important d’enseigner l’oral en classe et se sentent compétents pour le faire ! Mais certains ne le font quand même pas…
DOI:
https://doi.org/10.34019/1982-2243.2022.v26.37930Resumo
L'objectif de cette contribution est de prolonger un état des lieux réalisé en 2019 sur l'enseignement de l'oral. Plus particulièrement, nous abordons ici : (1) les croyances des enseignants concernant l’oral et son enseignement ; (2) leur sentiment de compétence pour le faire ; (3) les situations orales pour lesquelles les enseignants estiment que les élèves doivent être compétents en langage orale ; (4) ce qu'ils disent faire concernant l'oral en classe et (5) les freins qui pourraient les empêcher de mener à bien des activités où l'oral est enseigné. En plus, nous avons voulu savoir si les réponses à ces questionnements divergeaient entre les enseignants du maternel et du primaire. Il ressort des analyses quantitatives et qualitatives menées certaines différences existent entre les enseignants des deux "groupes", mais aussi des ressemblances : ils trouvent que c'est important de travailler et enseigner l'oral en classe et ils se disent confiants dans leur capacité à l'enseigner. Leur top 4 des situations qu'il faudrait privilégier en classe est "donner une explication, expliquer un raisonnement, exprimer ses émotions et reformuler une idée". On remarque aussi un écart entre ce que les enseignants pensent, leurs conceptions de l’enseignement de l’oral en classe et leurs pratiques rapportées qui renseignent finalement peu d'oral enseigné. Cinq freins pour l'enseignement de l'oral ressortent de nos analyses.